Art Up 2015, mon bilan
Au vernissage d'Art Up, mercredi 11 février, les galeries présentaient leurs meilleures oeuvres aux visiteurs venus nombreux.
Des artistes étaient présents pour répondre aux questions du public et observer les réactions. Comme Daniel Castan, représenté en France et à l'étranger.
Si cette année l'édito du Journal des Arts, rédigé par le directeur d'Art Up, nous annonçait 1/4 d'étrangers, on s'apercevait très vite en déambulant entre les stands, que la Belgique dominait les 9 nationalités étrangères présentes sur le salon.
Nouveauté cette année, l'intégralité ou presque de stands dédiée à un artiste, comme celui de la Galerie Galea qui ne présentait qu'une série du photoreporter Robin Hammond.
Art Up, comme tous les salons, permet de suivre la tendance de l'art contemporain. De comparer ce qui se vendait hier, ce qui se vend aujourd'hui et ce qui se vendra demain.
Mais c'est aussi l'occasion de découvrir des galeries d'ailleurs et proches de chez nous, comme celle qui représente désormais Guillaume Romero (interviewé dans le cadre de Lille 3000 il y a un) et dont je devrais bientôt vous parler : Les Bains Révélateurs à Roubaix.
Art Up se veut diversifié, international, riche de mixité. On y découvre à la fois des personnalités d'ici et d'ailleurs, des galeristes, des collectionneurs, des passionnés, des étudiants, des amateurs. Des artistes.
Certains existent pour vendre, et leurs galeristes aussi. Combien de fois m'ai-je entendu dire "aller à un vernissage en jeans ? Mais quelle idée ?!". Oui mais c'est ce qui me plait, aller à la rencontre des gens telle que je suis et tels qu'ils sont. Et il en existent beaucoup !
L'art n'est pas qu'artifice. Je ne ressors que plus riche et pleine de vie à chaque fois qu'un galeriste me communique l'admiration, l'amour qu'il a pour ses artistes. Tout est accessible, à partir du moment où on se retrouve face à quelqu'un qui communique.
Et c'est ce qu'offre, quand on arrive à se faufiler parmi la foule et à discuter avec un galeriste ou un artiste, le salon Art Up ; la possiblité d'échanger autour de l'art sans craindre le ridicule. Simplement discuter et partager des émotions, des ressentis, échanger avec la perspective que l'art est ouvert à tous.
Je devrais peut-être dresser un bilan de cette édition, chercher et annoncer les retombées économiques, le nombre de visiteurs, de ventes, etc. Je l'ai souhaité, mais il s'avère que je n'ai pas trop eu le temps de le faire. Ce qu'il m'est possible, par contre, de façon spontanée et sans véritable préparation, c'est rédiger le bilan de mon aventure.
J'ai proposé la toute première version de mon site en 2014, suite à ma visite sur le salon Art Up 2014. De balades artistiques à la visite d'expositions, de prises de notes à la trace photographique, de rencontres à la volonté d'écrire sur elles, je me suis retrouvée il y a un an, sur le stand d'une galeriste qui m'a demandé si je tenais un blog. A l'époque pas encore, mais l'amie qui m'accompagnait et moi-même avions compris à cet instant que j'étais passée, pendant longtemps, à côté de quelque chose.
Le premier photographe à avoir accepté de me rencontrer et de me parler de son travail, est Marc Dubord. La machine était lancée.
Une année entière s'est écoulée depuis.
De nouvelles rencontres m'ont enrichie, et ma collaboration avec l'Entrepôt Magazine depuis mai 2014 me permet d'interviewer des talents reconnus et des intervenants du monde de la photographie.
Je continuerai à vous faire découvrir quelques expositions de notre Métropole, mais pas uniquement.
J'ai créé une page (ici), sur laquelle je souhaite partager avec vous des séries entières de photographes que j'affectionne.
Et je devrais prochainement vous présenter quelques portraits de galeristes.
Merci à tous, et que cette année soit une foire d'art, ou de manèges...