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Art Up 2016, une foire grand public


Cette année encore, nous pouvons lire qu'Art Up confirme sa place de 1ère foire d'art contemporain en région avec plus de 31 000 visiteurs (28 000 en 2015) et une quantité de ventes très satisfaisante.


Avec 97 galeries présentes dont 24 étrangères, 8 structures artistiques et culturelles, 5 expositions inédites et installations, la diversité d'Art Up s'affirme. La foire, pour sa 9e édition, continue de s'ouvrir à l'international en réunissant différents acteurs du monde de l'art.


Entre les animations du week-end (ateliers de photo, lectures de porfolios, découverte du livre d'art, cours de Modèle Vivant, ateliers forme, matière et couleur) et les ateliers sur la print art fair (démonstrations d'impression et de gravure), le programme de la foire reposait, une fois de plus, sur la volonté d'intéragir avec les visiteurs.


Mais si son succès n'est donc plus à démontrer, que retenir, cependant, d'Art Up cette année ?


Quand je lis dans le catalogue 2015, que les foires « sont le reflet de ce qu'est, non pas le marché de l'art, mais plutôt les marchés de l'art, tant l'écosystème de l'art est actuellement diversifié », je me demande si Art Up se renouvelle ou non. De nouvelles galeries prennent place au côté des fidèles, les expositions inédites permettent de découvrir le travail de jeunes artistes en devenir ou au contraire accomplis, mais j'ai le sentiment, en arpentant les allées entre les stands, que les œuvres d'aujourd'hui me racontent les mêmes histoires que celles d'hier.


Alors que demande-t-on à l'art ? D'être en marge ? De s'inscrire dans la société ? D'être beau ? Dérangeant ? Interrogateur ? Provocateur ? Accessible peut-être ?..

Un professeur d'arts appliqués m'a dit un jour qu' « un artiste ne répond pas aux questions, il les pose ».

Etre interpellée, me questionner, c'est peut-être cela qui m'a manqué cette année.


Je me suis donc rabattue, le soir du vernissage, sur les magazines en libre service, disponibles à l'entrée. J'ai feuilletté ISSI, l'édition de janvier/février : interviews de galeristes lillois. Question commune : L'art est-il nécessairement beau ? Et cela m'a fait sourire, tant la question a déjà été posée, réfléchie dans tous les sens. Même sortie de son contexte, cette question résumait assez bien, à mon sens, la situation du moment : un sentiment de déjà-vu.


Cela ne m'a empêché de retourner à Art Up le vendredi. Il y avait moins de monde et les échanges avec les galeristes, très accessibles et c'est appréciable sur un salon, m'ont permis d'appréhender plus calmement les œuvres et l'ambiance générale de la foire.


J'y ai découvert un collectif, ou devrais-je plutôt dire un mouvement photographique : Transfigurating, représenté par la galerie bruxelloise U Own Gallery. Sept photographes, ou plutôt ici, utilisateurs du médium photographique, s'interrogent sur ce qu'on nomme "réalité". Je vous invite à lire, en cliquant ici, le propos de l'écrivain et philosophe Claude Ber qui explique bien mieux que je le ferai ce qui lie ces 7 artistes.


J'y ai découvert aussi les peintures de Sebastian Herzau, et celles de Jenka Barakina, représentés tous deux par la Down To Art Gallery.



Si cette année peu d'oeuvres ont réussi à me "saisir", à me transporter au-delà de la représentation, c'est peut-être tout simplement parce que je n'étais pas au bon endroit. Certains diront qu'il y a du "bon" art et du "mauvais". Je pense au contraire qu'il y a un bon public pour chaque forme d'art.


Alors je repose la question, que demande-ton à l'art ?

Peut-être ce que l'affiche d'Art Up nous dit cette année, que quelqu'un se dise aussi : Oh j'adore ce qu'il fait !









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